Birding
April 2023
At the northern tip of Denmark, a small group of volunteers living in a lighthouse are responsible for collecting data on a common yet essential animal: birds.
"Birds are one of the most sensitive tools to understanding the environment, said volunteer Yehonatan Ben Aroia. "If something is wrong with the environment, one of the first things to disappear would be birds". Ecological benefits aside, birds have recently become a reliable indicator of climate change, which can be recognized by changes to where the birds choose to live, migration patterns, egg laying and size and shape.
The volunteers, who usually stay at the station in Skagen for a handful of months, are often awake long before sunrise and work until sundown, adapting to a limited sleep schedule in order to maximize data collection. Ringing sessions, which are essential for tracking bird migration, require them to be awake and working by 5 a.m. during the first weeks of April, and even earlier during the summer months. As the spring migration season heats up, the days get longer and the data they collect becomes more valuable, the volunteers find themselves in the midst of one of the most demanding times of the year.
Oiseau de nuit
Avril 2023
À la pointe nord du Danemark, un petit groupe de bénévoles occupe le phare de la ville portuaire de Skagen. Ils et elles sont chargées de collecter des données sur les oiseaux. Un animal commun mais essentiel.
"Les oiseaux sont l'un des outils les plus sensibles pour comprendre l'environnement", explique Yehonatan Ben Aroia, bénévole israélien. "Si quelque chose ne va pas dans l'environnement, l'une des premières choses à disparaître serait les oiseaux ». Selon l'American Bird Conservancy (Association américaine pour la conservation des oiseaux), le changement climatique peut être observé via différents comportements aviens ; l’endroit de nidification, les schémas de migration, la ponte, leur taille et leur forme.
Les volontaires, qui restent généralement quelques mois à la station de Skagen, sont souvent levées bien avant le lever du soleil et travaillent jusqu'au coucher du soleil. Ils et elles s’adaptent ainsi à un horaire de sommeil limité afin de maximiser la collecte de données. Les sessions de baguage, qui sont essentielles pour suivre la migration des oiseaux, exigent qu'ils et elles soient réveillées et travaillent dès 5 heures du matin au cours des premières semaines d'avril, et même plus tôt au cours des mois d'été.
Alors que la saison des migrations printanières s'intensifie, que les jours rallongent et que les données recueillies deviennent de plus en plus précieuses, les bénévoles se retrouvent au cœur de l'une des périodes les plus exigeantes de l'année